Bilan de fertilité : quand le réaliser ?

« Alors les enfants, c’est pour quand ? », une phrase banale de premier abord mais qui déstabilise de nombreux couples. Pour la société, avoir des enfants semble être la suite logique de la vie à deux. Pourtant, si quelques couples décident aujourd’hui de ne pas en avoir, d’autres n’y parviennent pas. Une simple question peut alors devenir quelque peu indiscrète et provoquer un mal-être. 4 couples sur 10 connaissent en effet des problèmes de fertilité. Un sujet encore tabou, qui pourrait toucher n’importe qui. 

Vous essayez de procréer depuis quelques temps sans succès ? Un bilan de fertilité vous sera sûrement conseillé. En quoi consiste-t-il ? Découvrez-le dans cet article. 

Qu’est-ce que le « bilan de fertilité » ? 

Le bilan de fertilité consiste en des examens pour diagnostiquer l’infertilité du couple. Ce bilan est généralement prescrit par un gynécologue après un an d’essai pour les couples de moins de 35 ans, et au bout de 6 à 8 mois pour les couples de plus de 35 ans (la fertilité chutant considérablement dès l’âge de 36 ans chez la femme).

À savoir que pour concevoir, les rapports doivent être réguliers durant les bonnes périodes : il est donc important de connaître la période d’ovulation chez la femme pour maximiser ses chances.

Les problèmes d’infertilité peuvent venir aussi bien de la femme (30%) que de l’homme (30%) que du couple en lui-même (40%). Afin de pouvoir agir au mieux et contrer ces problèmes d’infertilité, les résultats du bilan de fertilité seront étudiés par des spécialistes pour vous donner les méthodes les plus adaptées à votre problème de fertilité.

Quels critères sont pris en compte pour le bilan de fertilité ?

La première étape du bilan va consister en un interrogatoire individuel puis sur le couple en général. Ces questions vont permettre au spécialiste de comprendre l’environnement et le mode de vie de chacun.

La liste des questions qui vous seront posées est longue, en voici quelques exemples :

  • L’âge
  • La fréquence des rapports non protégés et leur qualité (rapports douloureux, impuissance,…)
  • Les antécédents médicaux (opérations, infections,…)
  • Les antécédents génétiques (problèmes d’infertilité dans la famille,…)
  • Les spécificités du cycle menstruel (régulier ou non,…)
  • Le mode de vie du couple (conditions de travail, tabac, régime alimentaire, activités physiques,…)

Toutes ces questions permettront déjà au spécialiste de déterminer et d’envisager s’il s’agit d’une infertilité liée à des problèmes physiques (maladies génitales,…) ou psychiques. De nombreux cas d’infertilité sont inexpliqués et peuvent venir d’un blocage psychologique enfoui. De nombreux couples souffrant d’infertilité peuvent en effet être touchés par un traumatisme.

Consulter un psychologue ou faire des séances d’hypnose peuvent parfois être la clé et aider les couples à aborder leur envie d’enfants et l’idée de la grossesse autrement.

Suite aux résultats de l’interrogatoire, des examens spécifiques à chaque couple seront prescrits. Parmi ceux-ci : un spermogramme pour calculer la qualité du sperme, des tests de mesure de la température corporelle de la femme.

Le bilan de fertilité peut faire peur. Il reste cependant nécessaire si vous ne parvenez pas à avoir d’enfants. Il permettra de déterminer la qualité du sperme et celle des ovocytes et d’ainsi traiter le problème à sa source pour améliorer votre vie et pouvoir concevoir.

Notez qu’il est indispensable d’opter pour un mode de vie sain pour accueillir un bébé. Pour cela, des compléments alimentaires existent pour booster votre fertilité.

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